Construire un équilibre pérenne avec la coccidiose
La coccidiose est présente dans au moins 80% des élevages ovins, caprins et bovins en France. Comment faire face à cette menace omniprésente ?
La coccidiose persiste dans les élevages, avec une survie pouvant aller jusqu’à un an dans l’environnement. Bien qu’elle ne se manifeste pas toujours par des épisodes cliniques, son impact zootechnique est considérable, spécialement chez les jeunes animaux. La période de prépatence des deux souches les plus courantes chez les veaux varie de 15 à 22 jours. L’infection se produit dès la naissance.
Les coccidies, locataires indésirables de l’élevage qui ne paient pas de loyer
Un oocyste infectant ingéré peut produire des millions de nouveaux oocystes libérés dans l’environnement. L’oocyste excrété peut devenir infectant en seulement quelques jours, selon les conditions environnementales (humidité, température, ventilation, densité animale). C’est pourquoi une gestion rigoureuse et régulière de l’environnement est cruciale (nettoyage, désinfection), bien que cela puisse être compliqué avec l’étalement ou au contraire la concentration des naissances.
Atténuer les stress propices à la propagation des coccidies
Du côté des animaux, il est essentiel de diminuer les stress liés à la qualité et la prise du colostrum, au sevrage, aux transitions alimentaires, à la qualité des aliments, aux dysbioses ruminales et intestinales, à l’allotement, à l’immunité et à toutes sources de stress en général qui facilitent la propagation des coccidies. Toute mesure visant à atténuer ces stress aidera à contrôler la propagation des coccidies.
Construire un équilibre pérenne pour développer l’immunité
Le développement d’une immunité durable nécessitant un contact précoce mais limité avec les coccidies est crucial. La surveillance de la situation par coproscopie est également indispensable.
Contraintes liées aux traitements vétérinaires
5 molécules vétérinaires sont indiquées en coccidiose et nécessitent une prescription : sulfadiméthoxine, sulfadimérazine, diclazuril, toltrazuril, et décoquinate.
Il est important de noter que leur utilisation présente des contraintes, impacte probablement le développement de l’immunité chez l’animal et n’est pas souhaitée dans les élevages biologiques. En effet, les sulfamides sont des antibiotiques, le toltrazuril a un impact environnemental et l’utilisation du décoquinate requiert un aliment médicamenteux qui comporte des contraintes réglementaires impactant tous les acteurs (vétérinaire, fabricant d’aliments, transporteur, éleveur).
GEMEO contribue à la maîtrise des stress et à construire un équilibre pérenne nécessaire
Biodevas Laboratoires propose GEMEO, un aliment complémentaire adapté aussi bien aux jeunes pré-ruminants qu’aux animaux sevrés en croissance comme les taurillons.
GEMEO soutient la préparation du tractus digestif et assure une meilleure croissance et homogénéité des animaux grâce à une synergie de trois actions :
- Gestion du stress oxydatif : via la voie NRF2, maintenant l’homéostasie des cellules de la muqueuse intestinale (particulièrement intéressant pour le développement et la résilience du tube digestif lors de stress).
- Stabilisation des microbiotes ruminal et intestinal.
- Stimulation locale du système immunitaire.
Ces actions, non biocides, renforcent les défenses naturelles des animaux sans provoquer de résistance. GEMEO, disponible sous diverses formes (solide, top feeding, lacto-dispersible, liquide), est sans résidu, sans délai d’attente et utilisable en élevage biologique.
GEMEO peut aussi être concentré de façon à offrir des formes pertinentes en B2B.
Utilisable en élevages conventionnel et biologique
Biodevas Laboratoires réalise en interne l’extraction des plantes selon son propre procédé, en utilisant plus d’une centaine de plantes dont 94 % du volume est d’origine française. Cet approvisionnement de proximité offre un bilan carbone maitrisé.
GEMEO est une solution contribuant à la maitrise de la coccidiose en association avec les bonnes pratiques d’élevage.
GEMEO, en favorisant une moindre utilisation de molécules chimiques, s’inscrit dans notre démarche One Health.
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